Pour un test "AD-HAINE"plutôt sur les politiques
Patate chaude
Ou les limites de l'américanisation de la France...
L’invasion de l’Irak a eu pour effet le renforcement de la popularité des extrémistes et des acteurs radicaux hostiles à l’imposée «démocratie» importée de l’Occident. Parallèlement, l’antiaméricanisme dans les pays musulmans a été poussé au-delà des limites rouges pour devenir viscéral. Cette donnée était connue par la CIA. George Tenet l’avait fait savoir au congrès en 2002 et le National Intelligence Concil l’avait confirmée en 2004. L’invasion de l’Irak a donné un grand coup de main aux réseaux terroristes. Selon Peter Bergen, l’analyste expert en terrorisme de CNN, 2003 a connu le nombre le plus élevé d’attentats terroristes depuis 20 ans et ce chiffre a soudainement triplé en 2004! Merci qui? Merci Monsieur Bush.
Entretemps, les vieux terroristes comme Ben Laden passent une retraite paisible et les nouveaux terroristes poussent comme des champignons en reproduction spontanée. Ils sont de plus en plus radicalisés, professionnalisés par la désormais quotidienne guérilla urbaine irakienne.
Le fiasco irakien est bushien. Bush va s’en aller demain. Il laissera la patate chaude et le désastre irakien à son subséquent. De quel bois les USA vont-ils se chauffer après-demain? De quel discours vont-ils nous abreuver dès 2008?
Mon souci n’est ni le bois de chauffe des Américains, ni le discours de leur administration. Je n’aime pas le chauffage et mon oreille rejette automatiquement les discours d’abreuvages.[Vous pensez à qui là maintenant?].
Mes interrogations portent sur l’état mental de l’homme, ou la femme, qui va présider demain aux destinées des USA et, par voie de conséquence, du monde.
Est-il sain d’esprit et de corps?
Est-t-il directement connecté à Dieu ou dépend-t-il de ses apôtres?
A l’heure où la France devrait plutôt se soucier comme lors de la campagne présidentielle de sa dette publique, il est surprenant, en sus du cadeau fiscal, erreur économique fatale, que ses députés et sénateurs gaspillent l’argent des contribuables dans un interminable débat sur le regroupement familial, dont on connait, par avance, l’issue.
Comment dans ce cas peuvent ne pas sourire les autres européens quand sarko leur demande un sursis jusqu'en 2010? ou 2012? pour réduire la dette?
En ce moment donc de réflexion politique, le génie Sarko est venu éclairer ma lanterne: Ne faut-il pas plutôt demander dorénavant un test ADN aux hommes politiques dont on ignore totalement les réactions "imprévisibles" au lieu de leur demander de respecter leurs engagements que nous savons par avance qu'ils ne les tiendront pas?
La France de Sarkozy préfère pratiquer son test ADN sur ses émigrés pour tranquilliser ses extrêmes, rassurer ses «bourges» et recycler les idées du Front National par besoin électoral imminent. Les intérêts de la France peuvent attendre, la prise des postes de pouvoir non.
Ainsi, la race redevient un critère d’occupation de l’espace médiatique. Les Allemands avaient mis le concept en application sous Hitler, la France le remet au goût du jour sous Sarkozy. Le monde a bien changé et personne ne trouve mot à redire.
Selon les fameux sondages 56 % des français sont pour l'application des tests.
Excusez ma digression, je disais que le monde, sous la responsabilité de l’ONU par exemple, devrait demander un test ADN aux divers dirigeants du monde pour s’assurer de la présence de l’enzyme de la bonne gouvernance et de l’absence d’agitation, de dépendances religieuses et de l’acide folie (A ne pas confondre avec l’acide folique, ami de la bonne libido). Une idée de folie qui n’a aucune chance de voir ni le jour ni la nuit. Elle est totalement invendable et l’ONU n’en voudra pas: Les «titilleurs» de ce monde ont plutôt une préférence pour les idées fixes: gagner la guerre en Irak, piquer les ressources, virer les Palestiniens, casser le narguilé d’Ahmadinejad, islam = terrorismes, donner des cadeaux fiscaux aux riches en échange de services rendus...
Ce sont les partisans d'un monde en turbulence permanente pour servir leurs intérêts et rien que leurs intérêts. Cesser les conflits, c'est tarir leur source de pillage de la planète.
Le ou la futur(e) Président(e) des USA, forcément issu de la génération 9/11, devra en tout cas continuer à guerroyer avec le fantôme du terrorisme en mettant dans le coup les délurés occidentaux avec notre "agité" en tête, les suiveurs arabes les autres alliés de circonstances. Il devra renforcer les structures internationales du capitalisme libéral global qui enrichit le riche, supprime la classe moyenne et appauvrit le pauvre. Il devra reconditionner les anciennes idées de droits de l’Homme (France où es-tu?) et autres balivernes en nouveaux concepts enveloppants habilités à atteindre les nouveaux objectifs US et, enfin, il devra injecter la sécurité et la stabilité des USA dans tous les trous (à rats) de la planète. C’est du giga, mais selon Rudolph Giuliani (Towards a Realistic Peace, Foreign affairs, octobre 2007) cela devra être possible avec une défense forte, une diplomatie déterminée et une influence culturelle et économique des plus larges partout dans le monde.
Comme quoi, avec une telle vision Outre-Atlantique, un gouverneur usraélien en France et les nouveaux va-t-en-paix à la gâchette facile, on n’est pas encore sorti de l’auberge.
Changer pour aller de pire en pire au lieu d'aller de mieux en mieux, est-ce pour cela qu'a été élu "le meilleur d'entre nous"? D'où l'impérieuse nécessité de pratiquer des tests sur qui de droit pour voir s'il faut poursuivre la pente dangereuse qu'est en train d'emprunter la France ou de s'arrêter net avant qu'il ne soit trop tard.
C'est simple et c'est pas cher !